Soie Bavarde

Le blog de Soie Essentielle

14 mai 2013
par Stefanie
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Laurence Alcan, mampreneur photographe à Montpellier, vide son sac à main.

Hello,

My name is Laurence. Je vis sur Montpellier et j’exerce le beau métier de photographe. Je capture des moments de vie personnels ou professionnels en privilégiant ce que la nature nous offre, à savoir la lumière naturelle en extérieur ou à votre domicile et en toutes saisons (frileux en hiver ! je peux le comprendre) mais quelque soient les saisons, les séances ont toutes  du charme. Nous pouvons associer des photos de vous en toute simplicité qui vous révèlent et vous touchent à la fois et des photos où je peux vous proposer des mises en scène avec objets, accessoires, tenues différentes, vos passions, en fonction de vos envies, de vos humeurs et où vous pourrez tout à fait vous lâcher. Profitez-en !

J’aime travailler avec les enfants tout en spontanéité, avec les adolescent(e)s
qui adorent passer devant l’objectif, avec les femmes à un moment précis de leur vie, les femmes enceintes, les femmes entrepreneures, les blogueuses avec lesquelles une belle complicité s’installe au fur et à mesure de la séance, avec les professionnels et mise en situation d’accessoires pour des e-boutiques ou des séances pour des professions libérales ou indépendants.

Je prends le temps de faire connaissance avec vous avant la séance autour d’un café ou d’un déjeuner afin d’échanger sur ce dont vous avez envie et ce que je peux vous suggérer. L’écoute, le respect, le bien être sont importants pour la séance, pour vous, comme pour moi d’autant que passer devant l’objectif n’est pas toujours chose aisée.

La séance sera aussi l’occasion d’apprivoiser votre image qui change au fil du temps, de vous mettre en valeur et de renvoyer une belle image de vous même telle que vous êtes sans faux-semblants à des moments particuliers de votre vie.

N’attendez pas un événement particulier pour passer devant l’objectif et surtout mon credo est que vous vous aimiez lorsque vous regardez vos photos, lorsque vous les montrez à vos amis, votre famille….

Des séances photo en solo, en duo, entre ami(e)s, en famille, en couple. Une jolie idée de cadeau que vous pouvez offrir ou vous offrir !

Vous pouvez me retrouver sur mon site web : http://www.laurencealcan-photos.com/  et sur ma nouvelle page Facebook : https://www.facebook.com/LaurencealcanPhotos

et aussi sur https://www.facebook.com/pages/Mon-espace-temps et mon futur site : http://www.mon-espace-temps.com où j’associerai l’écriture et la photographie.

 

Ton tout premier sac à main (ou le premier dont tu te souviens)?

Je ne m’en rappelle pas vraiment. J’ai dû commencer à en porter un quand je suis arrivée à Paris vers 19 ans. En banlieue parisienne où j’habitais je sortais sans, prenant juste l’argent dont j’avais besoin.
Dans les premiers jours qui ont suivi mon emménagement, j’ai été amenée bien évidemment à prendre le bus, en l’occurrence le PC (petite ceinture), celui qui fait tout le tour de Paris. Je devais me rendre je ne sais plus trop où, et là tout d’un coup je me suis dit : « Laurence, tu vis à Paris, tu sors les mains dans les poches et si tu te fais arrêter ». Par qui, par quoi ? C ‘était la grande ville et j’ai ressenti un petit moment de panique. Je n’ai pas pris le bus de suite, je suis rentrée chez moi prendre ma carte d’identité, de l’argent et j’ai tout mis dans un sac à dos. Je n’étais partie qu’avec un ticket de bus pour l’aller et le retour…… tranquille ! Et dommage que je n’ai pas gardé cette tranquillité….

 

Ton sac du moment ?

Un sac en cuir marron Lupo, une marque espagnole que j’adore particulièrement, qui n’est pas donnée, certes, mais que mon mari m’avait offert pour mon anniversaire. Un samedi sur Aigues-Mortes je l’ai aperçu. J’ai craqué. Puis Guillaume est parti en formation sur Toulouse et il se trouve que Lupo se trouve aussi à Toulouse. Un joli emballage et le fameux sac m’attendaient à la maison. Ca n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd ce jour-là !

 

sac à main actuel

 

 

Ton favori de tous les temps ?

Je n’en n’ai pas de favori, j’ai des coups de cœur mais pas un que je préfère plus que les autres. Je vais craquer en fonction des saisons, de mon humeur, de la couleur, de la forme et surtout maintenant je me demande est-ce que ce sac m’est bien utile ? Avec quoi il va aller ? Est-ce qu’il pourra être coordonné avec tout ? Je deviens raisonnable car pour les sacs et chaussures, j’avais tendance à être un peu, beaucoup « achat compulsif » et surtout le pire c’est que je ne les mettaient pas, alors je ne vous dit pas ma fille qui « zyeute », qui essaie, qui adore et qui me dit :« Maman quand est-ce que tu me les donnes ?»

 

Sac à main favori

 

De toutes les matière c’est elle que tu préfères ?

De toutes les matières, c’est la ouate qu’elle préfère
Passive, elle est pensive
En négligé de soie (c’est la ouate)….

Pardon, je m’égare….  mais pas tant que çà finalement, je suis bien chez Soie Essentielle, n’est-ce pas ?

Stef, je n’ai pu m’empêcher mais ta question a fait remonter cette fameuse chanson de Caroline Loeb (ndlr: la question vient bien de la chanson 😉  ).

Celle que je préfère est le cuir, matière noble et vivante. Je l’apprécie surtout en hiver. Pour l’été j’opterai plus pour du tissu ou un sac pas trop cher…..

 

Plutôt fidèle ou plutôt volage ?

Plutôt volage car j’aime changer de sac en fonction des saisons, des couleurs, des matières et je préfère maintenant m’en offrir des moins chers et pouvoir changer au gré de mes envies et de mes humeurs.

 

détail de sac à main

 

 

Que caches-tu au plus profond de ton sac ?

Je ne cache rien de spécial, j’y ai un grand bazar avec des vieux tickets de caisse. Comme la plupart des femmes, un portefeuille, un chéquier, un agenda, mes lunettes, un stylo, mes cartes de visites, mon téléphone portable, mes clefs (que je mets 3 heures à retrouver), un rouge à lèvres.
Une trousse de maquillage et une brosse : non. Par contre une petite bouteille d’eau et un paquet de petits gâteaux secs : oui. Des fois que je me retrouverai au milieu de nulle part ! Donc si un jour vous avez soif et faim, j’ai ce qu’il faut avec moi ! A manger cependant rapidement car à la longue si je ne les mange pas, « je » et « vous » les retrouverez écrasés menu au fond du sac. Donc j’ai pris la bonne habitude de les mettre dans un petit sac de congélation car les miettes et le gras au fond du sac, ça n’est pas top ! Pas forcément zen mais j’essaie de devenir un peu plus organisée, ça n’est pas gagné (petit message pour Diane !)

P.S : Ah oui j’ai oublié de vous dire que j’avais acheté il y a quelques années une pochette Tintamar où les choses sont bien rangées à leur place, pour le stylo, les clefs, le téléphone et tout et tout. Au bout du compte la pochette est dans le garage car ce qu’il s’est passé c’est que j’avais tout dans mon sac et cette fameuse pochette me cassait les pieds car elle prenait de la place et surtout comble de l’achat, elle était vide !

Je crois que j’aime mon foutu bazar !

Merci Stef pour ces jolies questions auxquelles j’ai pris un plaisir fou à répondre.

 

Mais de rien Laurence, merci d’y avoir répondu et merci pour ces superbes photos!

 

 

6 mai 2013
par Stefanie
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Le sac à main de Julie, Mampreneur infographiste

Mampreneur pour la seconde année, j’ai actuellement plusieurs casquettes. Je suis la Présidente de l’association Editions LDV qui, entre autres activités, édite les albums de la Collection jeunesse Leçons de vie, collection créée en 2012 en collaboration avec Marie-Laure MALLEVAL et dont le but de chaque album est d’expliquer le sens d’un proverbe à travers une histoire.

 

Collection Leçon de Vie

Crédit: www.laurencealcan-photos.com

 

Je suis également infographiste freelance depuis janvier 2013 et réalise les maquettes de tout type de documents destinés à l’impression, pour les particuliers (faire-part, cartons d’invitation, menus, marque-places, cartes de remerciement…) ou les professionnels (affiches, brochures, dépliants, flyers, cartes de visite, cartes de vœux, plaquettes institutionnelles…), mais aussi des logos, illustrations ou encore retouches photo.

 Logo-JS-infographiste-web

 

 

Ton tout premier sac à main (ou le premier dont tu te souviens)?

 

Le premier sac à main dont je me souviens, je l’ai eu à l’âge de 4 ans. C’était un petit sac à bandoulière en cuir marron ramené de mon tout premier voyage en Sardaigne, d’où est originaire mon père, et je l’ai toujours ! Pour preuve qu’il est bien d’époque, si on l’ouvre, il y a encore mon nom et mon prénom marqués dedans au stylo bille (photo à l’appui), il ne fait pas ses 28 ans tout de même.

 

Le premier sac de Julie

 

 

Ton sac du moment ?
Il s’agit plutôt de mes sacs du moment car ce sont deux sacs en un : un petit et un plus grand, qui peuvent être utilisés seuls ou glissés l’un dans l’autre. C’est bien pratique pour aller en rendez-vous, pour transporter un grand bloc-notes ni vu ni connu par exemple. C’est un cadeau astucieux de ma belle-mère pour mes 32 ans et devinez-quoi ? Ce sont aussi des sacs en cuir marron… Comme quoi.

 

 

Sac-actuel-Julie-1a

Ton favori de tous les temps ?
Bon alors, ce n’était pas un sac à main initialement, mais j’ai eu (et j’ai toujours) un grand sac No Name en imitation jean qui m’a suivi absolument partout pendant plusieurs années de Grenoble à Montpellier, utilisé comme sac de cours, sac de plage, sac de voyage… C’est de loin mon préféré, pourquoi ? Aucune idée, mais je l’ai vraiment adoré et l’utilise encore de temps en temps comme sac de voyage lors de petits WE.

 

 

De toutes les matières c’est elle que tu préfères ?
Alors je me rends compte que les sacs à main que j’ai préférés étaient plutôt en tissu finalement, parce que plus originaux dans les motifs, plus colorés, mais moins résistants et pas toujours très pratiques les jours de pluie non plus. Malgré tout, j’ai adoré mon grand sac rose fuchsia en velours côtelé, mon petit sac en tissu bleu marine et fleuri, mon grand sac No Name en jean ou encore mon sac en tissu indien blanc et bleu acheté un été en bord de mer…

 

 

Plutôt fidèle ou plutôt volage ?
Je crois avoir prouvé que j’étais fidèle lol. Je ne jette mes sacs que lorsque je sais que je ne pourrais plus rien faire pour eux (tâchés, craqués, troués… et encore que). J’attends tellement longtemps pour les changer qu’au final, c’est souvent l’objet d’un cadeau d’un proche, famille ou ami(e) !

 

 

Que caches-tu au plus profond de ton sac ?
Ouhlala, dans mon sac il y a tellement de bazar que quand je cherche un stylo, je ne le trouve pas, mais il suffit que je cherche mes clefs pour en trouver cinq par exemple. Dans mon sac, il y a les indispensables : mes clefs de voiture, même si je n’ai pas prévu de la prendre, mes papiers, mes clefs de maison, mon portefeuille (toujours prêt à exploser), des moyens de paiement, des lunettes de soleil (j’ai les yeux très sensibles), mon Iphone (suis accro) et mon baladeur MP3. Il y a aussi mon badge pour accéder aux salles de sophrologie et de Pilates, des flyers de ma prof de sophrologie et de Pilates, des notes prises lors de cours de sophrologie, des mouchoirs en papier (oui, je suis maman, ça sert toujours), deux coquillages ramassés amoureusement par ma fille dimanche dernier parce qu’ils étaient trop beaux, un capuchon de stylo sans stylo (poubelle !), une prière magnétisée à Sainte Anne d’Auray offerte par une voyante pour me remercier de lui avoir pris un bon d’achat pour une consultation que je souhaitais offrir à une amie (et c’est elle qui m’a dit de le placer dans mon sac) et une prière à Saint Gabriel offerte par l’amie en question (si avec ça je ne suis pas protégée…)

 

 

Sac-contenu-Julie-2

29 avril 2013
par Stefanie
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Dans le sac de Johanna, mampreneur photographe mariage à Montpellier

Bonjour, 1m58 de peps, blonde, parfois rousse ou châtain…Je m’appelle Johanna. Je suis photographe Mariage et Portraits à Montpellier. Je photographie les petits et les grands moments de la vie… J’aime l’amour sous toutes ses formes et je le fige sur mes images… Pour résumer, je suis photographe de mariage et photographe portrait : famille, enfant, amoureux, nouveau né… Basée sur Montpellier, je me déplace souvent : Paris, La Rochelle, Carcassonne ou même l’Espagne…

 

 

Photographe mariage et portrait Montpellier

 

Ton tout premier sac à main ?

Un sac bowling, en cuir marron foncé, offert pour mon anniversaire par mon papounet d’amour…Je devais avoir 12 ou 13 ans…Ce sac, je l’ai encore et comme tout sac de qualité, il ne se démode pas…

 

Ton sac du moment ?

2 j’ai le droit ??? Pour le côté pratique, un tout petit sac, ramené d’Italie beige et marron…Il me permet juste de glisser mon petit porte monnaie, mon téléphone et mes cigarettes (Pas bien). Le deuxième, c’est un Longchamps rouge façon croco, une forme un peu arrondi que j’ai eu à Noël…

 

Crédit photo: Chad Littlejohn

 

 

Ton favori de tous les temps ?

Le grand sac noir Longchamps (Encore, je suis une inconditionnelle de cette marque) de la gamme bambou, noir façon croco aussi… Il est grand, il est confortable et c’était un cadeau spontané de mon mari… comme ça par une jolie après midi à Chartres.

 

De toutes les matières c’est elle que tu préfères ?

Le cuir

 

crédit photo: jdurham123

 

Plutôt fidèle ou plutôt volage ?

J’aimerais être volage, changer de sac en fonction de mes tenues, de mon humeur… Mais finalement, je suis fidèle à ce sac noir… Il est rangé parfois mais vite ressorti pour son côté pratique

 

Que caches-tu au plus profond de ton sac ?

Comme toutes les filles, quand je vide mon sac, j’ai honte…Les trucs lambda…Grand porte monnaie, brosse à cheveux, stylos, papiers, carte de visite…Et puis, en fouillant, on peut tomber sur une petite voiture ou un playmobil…ou encore Rescue des Fleurs de Bach…Plein de vieux tickets de CB, des crayons de couleurs…J’ai aussi un carnet qui avait servi de carte d’anniversaire, avec des petits mots des copains qui me sert de bloc note…

 

Ce que je rêverais d’avoir dans mon sac à main ?

Le compact Fuji X100, un compact quasi pro pour les photos de tous les jours…Car finalement, je ne prends quasi plus de photos de ma famille car le reflex de 3 kg dans le sac à main… dur dur…(Chéri, si tu passes par là, la fête des mère, c’est le 2 juin…Sinon, notre anniversaire, c’est le 2 octobre et mon anniversaire, c’est le 21 janvier…Je te laisse le choix de la date…) Désolée pour cet aparté personnel…

 

Merci Johanna !

18 avril 2013
par Stefanie
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Les mampreneurs et leurs sac à main

Connaissez-vous les Mampreneurs, ces héroïnes du temps présent, qui ont choisi de prendre leur destin en main pour ne plus avoir à choisir entre être une Maman et avoir une carrière? Non? Une MAMPRENEUR est une MAMan entrepreNEUR. Plus qu’une simple chef d’entreprise au féminin, c’est quelqu’un qui a décidé de mener en parallèle vie de famille et business, et de s’épanouir autant dans l’une que dans l’autre.

J’ai découvert les mampreneurs par hasard en 2010, et j’ai participé à la création d’une antenne régionale sur Montpellier en octobre de la même année après avoir les avoir rencontré lors d’un rassemblement national à Paris. Depuis, c’est une vingtaine de mamans ayant créé leur activité qui se réunissent mensuellement pour se former, s’entraider, se soutenir dans le parcours du combattant qu’est la création et le développement d’une entreprise. J’ai envie de vous les présenter à travers un objet bien féminin, à la fois exposé à tous et pourtant très intime: le sac à main. Ce billet est donc une introduction à une série de questionnaires qui seront publiées dans les semaines à venir, et qui vous permettrons de découvrir les mampreneurs et leur sac à main. Je me suis prêtée au jeu pour ouvrir le bal.

 

Mon tout premier sac à main ?

Mon premier sac à main d’ado (je ne compte pas les sacs jouets pour faire comme maman à 6 ans) était en cuir recouvert de peau de serpent véritable. Ca peut vous paraître bizarre mais à Abidjan ou j’habitais à l’époque c’était monnaie courante. Il ressemblait un peu à ça:

 

 

sac en peau de serpent

Mon sac du moment

Un sac Soie Essentielle évidemment. Comment résister quand on côtoie quotidiennement un stock de sacs à mains divers et variés ? J’ai choisi un sac Fair Fashion Vietnam en coton rouge et noir avec des petites sandales en soie.

mon sac à main Fair Fashion Vietnam de chez Soie Essentielle

Merci Laurence pour cette journée là, et Julie pour la photo, des mampreneurs toutes les deux!

 

 

Mon favoris de tous les temps ?

Ils l’ont tous été tour à tour, tous avec leur histoire… celui que j’ai acheté sur le marché hebdomadaire de Ganges l’année ou nous nous sommes installés ici, celui que j’avais acheté pour une bouchée de pain dans un marché couvert en Roumanie. Un marché encore, tiens, tiens, voyons voir, mes premiers sacs à mains provenaient tous du marché artisanal d’Abidjan. J’ai peut être été conditionnée.

 

De toutes les matière c’est elle que je préfère ?

Vous vous attendez à ce que je réponde la soie? En fait non, un peu comme pour la musique, mes goûts sont hétéroclites. Je vais craquer sur la forme et la couleur d’un sac, qu’il soit en cuir, en tissu ou en synthétique. Avec tout de même une préférence pour les matières souples, les petits sacs à main rigides, ce n’est pas mon style.

 

Plutôt fidèle ou plutôt volage ?

J’ai tendance à utiliser mes sacs jusqu’à qu’ils tombent en miette. Voire même les garder au fond d’un placard alors qu’ils tombent en miette, en me disant qu’il suffirait de les réparer, les customiser pour leur donner une nouvelle jeunesse. Un jour. Quand j’aurais le temps.

En passant je vous invite à découvrir le site dont est tiré la photo suivante. Une mine d’idée de récupe et détournement d’objets. J’avoue que ce billet serait peut être sorti un jour plus tôt si je n’était pas tombé dessus. Got completely *sidetracked*.

 

Image du Blog abenchaalors.centerblog.net
Source : abenchaalors.centerblog.net sur centerblog.

 

 

Que caches-tu au plus profond de ton sac ?

Attendez, je regarde, le contenu de mon sac a tendance à avoir sa propre vie…

Aujourd’hui j’ai les journaux gratuits du tram d’il y a 2 jours, allez hop, dehors. Mon portefeuille énorme et plein à craquer de facturettes et cartes diverses. Bien évidemment quelques cartes de visite, en bonne mampreneur. Un mini plan de Montpellier (ah c’est là qu’il était) alors que je n’utilise plus que google map sur mon smartphone. Hop on dégage ! Le plan hein, pas le smartphone, lui il reste, euh non il n’y est pas dans mon sac, puisque je suis at home. Tiens j’ai quand même 3 trucs un peu girly, un foulard, un baume à lèvres et une pince à cheveux… depuis que je me suis coupé les cheveux hyper court il y a 3 semaines, je retrouve toutes mes barrettes perdues, c’est fou. Une demi-douzaine de stylos et de paquets de mouchoirs entamés, et la pharmacopée de la nana asthmatique. Et miracle ! Ce qu’il n’y a pas aujourd’hui dans mon sac : pas de miettes de biscuits, pas même de paquet de biscuits non entamé. Le signe que junior grandit, et commence à porter son propre sac en sortie.

 

 

dans mon sac

 

 

Et vous votre sac à main?

 

20 février 2013
par Stefanie
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Bas couture made in France

Je continue mon périple des derniers producteurs de vêtements et accessoires en soie des Cévennes. Cette fois c’est à Sumène que je me rends, pour une visite de l’atelier Arsoie qui produit les bas couture Cervin.

C’est Auguste Massal qui fonde l’Arsoie – art de la soie – une manufacture artisanale de bas de soie précieux et haut de gamme en 1918. Près d’un siècle et 3 générations plus tard, Arsoie est toujours une entreprise familiale qui a su évoluer avec son temps et les changements, l’arrivée des matières synthétiques, le cours de la mode, les techniques nouvelles tout en restant dans une production de haute qualité. Dans les années 50, Arsoie créé la marque Cervin, synonyme de  sommets purs et cristallins comme le nylon de ses bas couture.

Pour en revenir à ma visite, c’est par hasard, quelques jours avant, que je tombe -in extremis- sur un filet dans l’écho des Cévennes, qui annonce des visites de l’atelier Arsoie à l’occasion de la journée du patrimoine. Sumène c’est juste à côté, malheureusement j’avais déjà planifié une virée culturelle à Montpellier avec des amis, aïe aïe. J’arrive tout de même à caser ma visite en fin d’après midi pour me laisser le temps de rentrer sans trop brusquer le service de notre déjeuner sous les platanes. Je récupère ma voiture et une autre copine au passage et nous arrivons avec à peine 10 min de retard. Le cadre est magnifique, d’autant plus qu’il s’agit d’une très belle journée de septembre.  Comme quoi une manufacture n’a pas besoin d’être dans une zone industrielle moche et sinistre.

 

Sumène

Sumène

 

Apparemment ils viennent juste de commencer. Nous arrivons au milieu d’une description élogieuse du bas couture. Il y a là un bon petit groupe, et étonnement beaucoup d’hommes, alors que je m’attendais  à un intérêt plutôt féminin lorsqu’il s’agit de bas de luxe.

Je comprends mieux en arrivant au fond de la salle….

 

Caraco de soie

Caraco de soie

 

Joli le caraco en soie, peut être un futur article de Soie Essentielle? mais en fait ce qui a attiré la gente masculine éprise de belle mécanique, c’est cette bête là:

 

Métier Reading

Métier à tisser les bas couture Reading

 

Elle fait une vingtaine de mètres de long, est composée de mécanique pure et dure, sans une once d’électronique. Le métier à tisser Cotton de Reading est un animal fabuleux créateur de luxe et en voie d’extinction. Datant des années 50, et considérés plutôt comme des pièces de musée ou de collection, il n’en reste que 6 au monde, dont deux sont là juste sous mes yeux, en train de tisser dans un concert de clics et de clacs dirigés par deux chefs d’orchestre au savoir faire rare et irremplaçable.

Ce métier permet de fabriquer d’authentiques bas couture d’une finesse incomparable et Fully Fashioned. C’est à dire qu’ils sont tissés à plat, façonnés selon la forme de la jambe grâce à des diminutions de maille directement par la machine et non pas découpés dans un carré de tissu, puis cousus à la main avec une couture apparente sur l’arrière de la jambe pour un rendu des plus chic et sensuel.

C’est Serge Massal, actuellement à la tête de l’entreprise, qui a sauvé ces 2 métiers capable de tricoter les bas de haute qualité les plus fins au monde, pour remettre au goût du jour les bas couture, tout en innovant sur les couleurs.

 

Serge Massal

Serge Massal

 

J’avoue que ma connaissance personnelle des bas s’arrête aux bas autofixants qu’on trouve en supermarché et qui ont une fâcheuse tendance à ne pas tenir plus d’une journée. Mais de m’être plongée ainsi dans le monde de l’habillage de la jambe, je me dis que j’irais bien faire un tour dans la boutique de lingerie de ma copine de muscu qui propose sûrement des bas Cervin ou encore au magasin d’usine de la manufacture de bas et collants Clio qui se trouve à 500 m de chez moi (et qui fera aussi l’objet d’un article un de ces jours), et regarder autre chose que les promos de collants.

 

Les bas du jour

Les bas du jour

 

Malheureusement, les bas couture en soie ne sont pas au catalogue actuellement. Mais vous retrouverez tout le savoir faire et la qualité Arsoie dans les bas de soie Rive Gauche Cervin autofixants que je vous propose dans la boutique (vite avant que je ne décide de les garder pour moi).

10 janvier 2013
par Stefanie
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Pas de soldes, mais un prix équitable toute l’année

En ce moment, vous devez vous retrouver comme moi sous une avalanche de pub concernant les soldes. C’est la guerre des pourcentages, à qui proposera la réduction la plus faramineuse. Et pourtant dans cette course à la consommation, certaines boutiques ont fait le choix de résister et de ne pas suivre le mouvement. Et c’est le cas de votre boutique d’accessoires équitables en soie.

 

Pas de soldes? Mais pourquoi?

La vraie question à se poser serait plutôt: mais comment font-ils pour proposer ces soldes monstres? probablement en gonflant les prix tout le reste de l’année. Ce qui vous oblige à attendre les soldes pour pouvoir acheter à un prix juste.

Chez Soie Essentielle, nous vous proposons des prix équitables pour vous tout le temps. Cela fait partie de l’esprit « commerce éthique ». C’est même une condition vis à vis de nos fournisseurs. Ethique et transparence est le mot d’ordre. Notre politique n’est pas de faire un gros profit, mais juste d’arriver à maintenir cette activité qui nous tient à coeur (et bien sûr d’en vivre un peu!) parce qu’elle est équitable pour tous.

Un petit diagramme pour expliquer ce qu’il y a derrière nos prix?

 

Calcul des marges Soie Essentielle

 

Le calcul du prix client est facile: c’est le double du prix d’achat auprès de notre fournisseur. Sur la moitié qui reste, il y a les diverses charges proportionnelles à payer qui apparaissent dans le graphe. En plus de ces charges, il y a aussi des dépenses fixes que je n’ai pas détaillé puisqu’elles ne sont pas proportionnelles. Si cela vous intéresse d’en savoir encore plus, en particulier sur ce qu’il y a derrière ces 50% payés à nos fournisseurs, vous pouvez jeter un coup d’oeil  l’article Ethique et Transparence, où Fair Fashion Vietnam décortique le coût d’un article.

 

Tous ça pour dire que chez Soie Essentielle, c’est prix baissés toute l’année, on peut s’y faire plaisir à petits prix de janvier à décembre.

6 décembre 2012
par Stefanie
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La boutique Soie Essentielle – une mine d’idées cadeaux

Ca y est, la boutique est en ligne! Avec des nouveautés chaque jour en ce moment, et plein d’idées cadeau d’accessoires de mode à petit prix, des prix équitables pour vous aussi. Pour 20 € et moins, vous aurez le choix entre des écharpes, des sacs à main gais et colorés, des porte feuilles, trousses, pochettes divers et variés.

Pas plus tard que ce matin, nous avons eu un nouvel arrivage, avec plein de beaux accessoires qui seront mis en ligne au cours de la semaine. En voici un petit aperçu:

 

 

Nouvel arrivage Fair Fashion Vietnam

 

Alors n’hésitez plus, si vous êtes en panne d‘idée cadeau pour votre amie, votre soeur, votre maman, faites un tour sur  la boutique Soie Essentielle et ses accessoires en soie issus du commerce équitable. Vous ne ferez pas qu’une seule heureuse, puisqu’à l’autre bout de la chaîne, il y a des hommes et des femmes qui revivent grâce au travail que vous leur fournissez.

 

3 octobre 2012
par Stefanie
1 Commentaire

Soie pêcheur

J’ai appris quelque chose de nouveau aujourd’hui, à défaut d’en apprendre 3 par jour – les lecteurs assidus de « A song of Ice and Fire » (le Trône de Fer) me comprendront.

En googlant « soie française » je suis tombée sur un fabricant français de soies naturelles… pour pêcheurs. Apparemment rien ne vaut la vraie soie pour attraper des poissons à la pêche à la mouche.

Soie Chambord

 

Moi qui rêve d’arriver à me développer suffisamment pour pouvoir proposer toutes sortes d’articles en soie équitable, solidaire, ou made in France, peut être qu’un jour il faudra que je me renseigne pour ajouter la soie de pêche à ma liste!

27 septembre 2012
par Stefanie
3 Commentaires

Visite de l’atelier Soieries en Cévennes

Histoire de sortir un peu de devant mon écran, j’ai choisi d’alterner développement web et excursions au pays de la soie. Aujourd’hui mon cheminement m’a menée jusqu’à l’atelier Gréfeuilhe à Monoblet dans le Gard, une des dernière rescapées des filatures d’antan, qui fabrique encore des vêtements en soie cévenols. Même si la sériciculture et donc l’activité de filature locale a dû être arrêtée dans les année 90 pour cause d’insecticides utilisés sur les terres agricoles avoisinant les plantations de mûrier, la fabrication de vêtement en soie, et plus particulièrement en jersey de soie continue encore à présent.

 

C’est une visite très complète que nous à proposé l’atelier. Dans un coin, quelques vers à soie dévorent des feuilles de mûrier et nous pouvons observer toutes les étapes de leur développement et même toucher quelques cocons… comme en maternelle. Vous aussi vous avez élevé des vers à soie en classe quand vous aviez 4 ou 5 ans? C’était mon cas, et celui de mon fils 1 génération plus tard.

 

Bombyx du mûrier

Le papillon du vers à soie ne paie pas de mine… il ne vole pas, ne mange pas. Sa seule fonction est de se reproduire. Les petits points grisatre, c’est la « graine » de soie, les oeufs du bombyx.

 

Un petit film tourné dans les années 90 nous présente l’époque ou  la sériciculture et filature se faisait encore ici. La récolte des cocons se faisait manuellement et en famille. On voit ensuite le processus de filature, sur une machine opérée par une technicienne qui semble manipuler des fils invisibles tant ils sont fin. Dernière étape,  la teinture du fil avant de passer aux choses sérieuses: ces tricoteuses encore en activité.

 

cocons de vers à soie

Arrivé à maturité, le ver à soie monte dans des branchages (traditionnellement de la bruyère) pour y fixer leur cocon.

 

Dans les années 90, Soie des Cévennes à du exporter son savoir faire en matière d’éducation du ver à soie vers Madagascar. C’est là-bas que la soie utilisée actuellement est produite, grâce à des projets de développement financés par des organismes internationaux.

Les étapes de moulinage (qui donne son épaisseur et ses propriétés au fil de soie) et de tissage restent une activité locale. Les jerseys et velours de soie produits par l’atelier sont fabriqué sur des tricoteuses circulaires datant des années 50 et qui ne sont plus fabriquées à présent. Pour la bonne tenue du fil lors du tricotage, on utilise la soie grège, c’est à dire la soie qui n’a pas été débarrassée du « grès » cette colle produite par le ver en même temps que la soie, pour assurer le maintiens du cocon. Le tissus produit semble alors raide et rèche, mais un simple lavage au savon de Marseille suffit pour éliminer le grès et se retrouver avec une étoffe souple et chatoyante. Les « tubes » de tissus produits sont coupés par la suite, et travaillés à plat dans l’atelier de confection attenant.

 

Une petite vidéo de ce métier en action:

Vous trouverez les produits la marque Eyos de l’atelier Soieries des Cévennes en vente sur leur site.

 

Eyos

Caraco Eyos

 

A noter qu’il s’agit de soie bio (bien qu’il n’existe pas de certification) puisqu’aucun pesticide ne peut être utilisé dans la culture du ver et que le seul traitement nécessaire, le nettoyage du fil, se fait au savon de Marseille. Les teintures quant à elles, sans être végétales, répondent aux critères écologiques. Soierie des Cévennes sera d’ailleurs présent au grand salon du bio Marjolaine en novembre 2012. J’aurais bien aimé les proposer sur ma boutique, mais ils ne font que de la vente directe…

 

Prochaine visite: les ateliers Arsoie à Sumène, qui fabriquent encore de vrais bas de soie.

 

 

 

 

16 juillet 2012
par Stefanie
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Bienvenue au pays de la soie

Soie Essentielle est un projet de création d’une boutique en ligne ou itinérante d’accessoires en soie issus du commerce équitable ou made in France. Une première collection de sacs, pochettes, écharpes et objets divers en soie a été importée d’Asie, de structures qui aident les populations défavorisées en leur fournissant un travail dans de bonnes conditions et rémunéré justement. En attendant l’ouverture imminente de la boutique en ligne, vous pouvez voir ces produits lors de marchés d’artisanat ou de ventes privées. J’espère aussi pouvoir vous proposer bientôt des vêtements et accessoires fabriqués en France par les derniers producteurs de soie Cévenole.

Car c’est ici, au pied des Cévennes, entres anciennes filatures et magnaneries à l’abandon ou restaurées magnifiquement, que l’idée a germé, et éclos comme la graine de soie. La soie c’est le lien, le fil, entre ce pays ou je suis née, cette région ou j’ai décidé de m’enraciner, et la terre de mes ancêtres ou je n’ai pas encore mis les pieds, là bas, au Vietnam.

Au fil du blog Soie Bavarde, j’espère pouvoir vous faire découvrir d’une part la naissance et le développement de la boutique en ligne Soie Essentielle, mais aussi et même surtout l’histoire et la magie de cette matière fabuleuse: la soie.