Soie Bavarde

Le blog de Soie Essentielle

30 octobre 2013
par Stefanie
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Souvenirs du vietnam – la revanche

Souvenirs du Vietnam (par Albert Tran)

5) La revanche

Un jour, une voisine m’a pris en flaquant délit d’école buissonnière. Elle a aussitôt averti Amélie. Résultat: privation de dessert et obligation de finir mon bol de riz jusqu’au dernier grain. Pareille dénonciation ne pouvait rester impunie. Mille et une idées trottaient dans ma tête; j’en ai retenu une, la plus savoureuse de toutes. Notre voisine nourrissait une affection particulière pour une plante à fleur qu’elle cultivait dans un pot. J’ai décidé de lancer une mission commando dont la réussite dépendait en grande partie de sa discrétion et de la minutie avec laquelle elle était préparée. C’est ainsi que je me suis forcé à boire tout le jus translucide d’une noix de coco fraîche. Puis j’ai attendu l’heure de la sieste pour passer à l’action. Il n’était pas difficile de trouver le pot de fleur visé. Il était séparé des autres pots, bien exposé au regard des passants. Je l’ai rempli à ras bord de mon urine. Puis j’ai couru à la maison aussi plus vite que je le pouvais. Quelques jours plus tard, devant ma mère notre voisine a laissé éclater son chagrin de voir mourir à petit feu sa plante bien aimée malgré tous les soins qu’elle lui avait prodigués. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point ses larmes me réjouissaient!

 

Plantes

Crédit photo: ouistiti

 

La voisine ne le saura jamais, mais des années plus elle sera à son tours vengée… par le chien de mon papa. Eh oui, car mon papa aime son jardin et ses plantes, et que le gentil toutou l’avait bien compris, surtout quand il se sentait délaissé.

Excusez la qualité de l’image choisie, mais j’ai un dossier plein de photos arrivées comme par magie sur mon appareil, dossier que je pourrais intituler « détails de la maison, vue de 1m10 du plancher ». Alors pour une fois que ces photos peuvent être utiles…

Pour le début du récit, suivez les liens:

  1.  Prologue, les billes
  2. La chasse
  3. Opération Mangues
  4. Le serpent

23 octobre 2013
par Stefanie
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Souvenirs du Vietnam – le serpent

Un peu de serpent avec votre riz? Suivez les liens pour lire le début

  1.  Prologue, les billes
  2. La chasse
  3. Opération Mangues

 

Souvenirs du Vietnam(par Albert Tran)

serpent dans l'arbre

Crédit photo: Sias van Schalkwyk

4) le serpent

Par un jour de juillet, la mousson nous a gratifié d’une pluie ressemblant à des cordes accrochés aux nuages. Cette pluie a surchargé d’eau les feuilles dont le supplément de poids fragilisait encore davantage les branches creuses. C’est ainsi qu’une branche creuse d’un fromager servant de domicile à un serpent s’est cassée et le reptile a fait une chute de plusieurs mètres et atterri juste devant mes pieds, ce qui m’a fait sursauter. Mon premier réflexe était de m’enfuir et mon deuxième, de rester pour affronter le danger. Un peu retourné, le serpent restait immobile. Je me suis dit que son immobilité ne devait pas durer une éternité: il fallait faire vite! En moins de temps qu’il en fallait pour le dire, j’ai ramassé une branche et d’un coup sec sur la tête du serpent, je lui ai ouvert les portes de l’éternité. Après quoi, je l’ai traîné jusqu’à la maison en prenant garde à ce que personne ne me voie. Puis je l’ai enroulé dans un caisson que je me suis hâté de cacher sous mon lit. Mais c’était sans compter la trahison de mes pas mouillés sur le carrelage immaculé. Hurlements d’effroi! Voix familière et chère! Ma mère venait de découvrir mon serpent. Bizarrement, ce n’était pas ma mère, mais Amélie, ma sœur aînée, qui me punissait. Tradition absurde gravée noir sur blanc dans la morale confucéenne, les cadets devant obéir à leurs aînés qui avaient le pouvoir les punir en cas de désobéissance ou de bêtises! Privation de dessert! Obligation de finir mon bol de riz jusqu’au dernier grain! Plus sévères punitions, vous n’en trouveriez pas! J’ai été frappé en plein cœur! Le dessert était ce que je préférais dans un repas! Et puis, m’obliger à terminer mon bol de riz jusqu’au dernier grain, alors que mon estomac regorgeait de friandises diverses! Impossible de trouver cruauté plus raffinée! On dirait que ma sœur aînée avait sauté l’étape de l’adolescence! Je me sentais comme une oie qu’on gavait. Ma mine de souffre-douleur finissait par produire son effet sur ma mère qui m’a autorisé à me lever de table bien avant que le dernier grain de riz ne soit avalé. Et cela, malgré la réprobation d’Amélie à qui j’ai lancé un malicieux sourire de victoire. De loin j’ai entendu quelques brides de conversation entre Amélie et ma mère: Tu le gâtes trop! Il ne fera jamais rien de bon dans la vie…Nous en reparlerons, quand tu auras des enfants..

16 octobre 2013
par Stefanie
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Souvenirs du Vietnam – Opération Mangue

Troisième volet des souvenirs d’enfance de mon papa. A l’heure du goûter, quel supplice! la mangue me ramène à mon enfance à Abidjan et ces petites mangues rouges, dont on ne trouve pas l’équivalent ici…

Pour les deux premiers chapitres, suivre les liens:

  1.  Prologue, les billes
  2. La chasse

Mangues

Crédit photo: Luiz Belem

Souvenirs du Vietnam (par Albert Tran)

3) Opération « Mangue« 

Notre voisin avait planté un manguier qui donnait de ces mangues comme vous n’en trouveriez nulle part ailleurs, tant elles étaient douces, goûteuses et parfumées. Leur douceur était telle que je soutenais mordicus qu’elles penchaient du côté de notre jardin et, donc, ce n’était pas interdit par la loi de les cueillir. Pour cela, j’ai fabriqué un cueille-fruit à partir d’une longue tige de bambou dont j’ai taillé en longueur entre deux nœuds successifs l’extrémité la plus mince, pour faire une sorte de fuseau dans lequel j’ai aménagé une fenêtre suffisamment grande pour y faire entrer une mangue. Ensuite, j’attendais l’heure de la sieste, quand la plupart des adultes dormaient, pour lancer l’opération  »Mangue’‘. C’est ainsi que le voisin a perdu une partie appréciable de sa récolte. Pourtant, aucune réaction de sa part! Il ne pouvait pas ne pas s’en apercevoir. Il est vrai qu’il adorait les enfants. Curieusement et contre toute attente, c’était ma mère qui m’a fait la morale: tu ne dois pas prendre ce qui ne t’appartient pas… Je me défendais comme j’ai pu, arguant que les mangues que j’avais cueillies penchaient de notre côté. En vérité, je n’ai pas osé lui avouer que le fruit défendu est toujours le meilleur.

11 octobre 2013
par Stefanie
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Des sacs à main en LEGO

A la recherche de sacs à main insolites pour la récré du vendredi, je me mets à penser à cette magnifique reproduction de la bataille du grouffre de Helm en petites briques danoise que je viens de voir passer sur facebook. On peut tout faire avec des lego, non? Si si, effectivement non seulement on peut tout faire, mais en plus ça a probablement déjà été fait.

Après les sacs à main en papier, voici donc les sacs à main en LEGO.

Etsy (le little market anglosaxon) regorge de créateurs bien inspirés.

Au choix, le sac en vrai briques LEGO, existe en pleins de couleurs chez Agabag shop. Fabriqués par Agnieszka Biernacka, ce sont de petits bijoux.

sac à main lego

On y retrouvait même il y a quelques temps le usual suspect, Hermès, avec le modèle Birkins cette fois-ci.

sac Hermès Lego

Pour ceux qui ne sont pas trop plastique, le sac imitation brique géante, mais version textile de Luxford St, la boutique de Karen Booker, une Australienne aussi passionnée du fait main. Dans sa boutique on trouve aussi des article en matériaux recyclés très sympas.

luxfordst yellow

Karl Lagerfeld s’y est essayé aussi, avec une version Chanelisée du bloc Lego.

Sac à main Chanel Lego

 

Bon je ne sais pas vous, mais coté budget, je préfère aller m’acheter une boite de briques et customiser moi même un vieux sac avec.

Et pour la petite histoire, savez-vous d’ou vient le nom « lego »? Du danois leg godt, « joue bien ».

10 octobre 2013
par Stefanie
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Souvenirs du Vietnam – la chasse

Voici la deuxième partie des souvenirs d’enfance de mon papa. Vous connaissez Angry birds? Mon fils y a beaucoup joué. Son papi aussi, d’une certaine façon, avec des rôles un peu inversés…

angry birds

 

Si vous avez raté le début c’est par ici: Souvenirs du Vietnam partie 1 – les billes

 

 

Souvenirs du Vietnam (par Albert Tran)

2) La chasse

Je fabriquais également avec un soin minutieux (qui, d’après ma famille, manquait cruellement, lorsqu’il s’agissait de rédiger au propre les solutions des ennuyeux problèmes de robinet qui fuit) des lance-pierres qui me permettaient de m’alimenter en brochettes de moineaux ou d’autres oiseaux rôtis avec des herbes aromatiques. Brochettes dont je garde encore en mémoire le goût délicieux: mes gibiers étaient mille fois meilleurs que la nourriture traditionnelle servie à la table familiale. J’apportais un soin particulier au choix des élastiques, la précision des tirs en dépendait. Pour des oiseaux plus grands du genre geais, pigeons et tourterelles (pas toujours sauvages) j’ai dû prendre des fourches plus solides en bois de tamarinier (dont j’appréciais particulièrement le fruit sucré et acidulé en forme de haricots ventrus, presque obèses) et des élastiques de section plus importante, pour pouvoir lancer des cailloux plus lourds qui me servaient de projectiles. Je ne savais pas encore ce qu’est l’énergie cinétique, mais de mes propres observations je déduisais que plus les cailloux étaient lourds, plus efficace était le tir en cas d’impact: c’était tout ce que je recherchais. Il est vrai qu’à cette époque-là je vouais un culte presque religieux aux catapultes, tant j’admirais leur puissance destructrice.

Parfois, les volatiles se faisaient rares. Alors, je me rabattais sur les grillons. Pas n’importe lesquels! De gros grillons bien dodus couleur de sable qui vivaient dans des galeries creusées dans le terre. Comme ils avaient besoin de respirer, il me suffisait alors d’inonder d’eau leurs galeries pour les priver d’air et les obliger à sortir de leurs trous. Il ne me restait plus qu’à les cueillir. Après leur avoir enlevé la tête, les pattes, je vidais le contenu de leurs abdomens pour pouvoir ensuite les bourrer de cacahuètes grillées et concassées. Une fois le bourrage terminé, je les plongeais dans une pâte à beignets: il ne me restait plus qu’à les faire frire dans un bain de graisse de porc appelé le saindoux. Essayez la recette et vous m’en direz des nouvelles!

 

Rendez-vous la semaine prochaine pour la suite!

4 octobre 2013
par Stefanie
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Souvenirs du Vietnam – prologue

Mon père a quitté le Vietnam pour venir vivre en France avec une de ses soeurs ainées en 1950, alors qu’il n’était qu’un adolescent. Ce n’est qu’en 2011, plus de 60 ans plus tard, qu’il y retourne enfin. Des retrouvailles avec son pays d’origine réussies puisque que depuis mes parents y sont retourné plusieurs fois, pour découvrir et redécouvrir le Vietnam ainsi que les pays aux alentours. Comme mon papa aime écrire, je lui ai demandé s’il pouvait me raconter son retour dans un article. Quelques semaines plus tard, très émue, je reçois un fichier d’une dizaine de pages intitulé « Souvenirs du Vietnam, première partie ». Comme le titre l’indique, il ne s’agit pas seulement de son retour, mais il y décrit aussi sa vie de jeune garçon curieux et inventif, avant son départ. La longueur du texte n’étant pas adaptée au format d’un blog, je lui ai demandé de structurer son écrit pour pouvoir le publier en plusieurs fois (me voilà donc devenue éditrice, en plus de mes multiples casquettes). Voici donc le premier épisode du feuilleton de l’automne.

papa

Souvenirs du Vietnam (par Albert Tran)

1) Les billes

On ne peut rester de marbre devant un retour à son pays natal après 60 ans d’absence! Retrouver les endroits qui ont marqué mon enfance me plonge dans une émotion indescriptible, parce que j’avais l’impression de marcher sur les empreintes de mes propres pas. J’ai donc revu le Vietnam, le pays où je suis né avec des yeux neufs et un regard d’adulte formaté par la société dans laquelle j’avais choisi de vivre. J’ai redécouvert le pays que j’avais cru bien connaître. Mes deux voyages au Vietnam ont fait remonter des profondeurs de ma mémoire des souvenirs d’enfance restés presque intacts: le miracle existerait-il? Souvenirs heureux, accumulés au cours des premières années de ma jeunesse passée dans ce magnifique pays. Magnificence dont je n’avais aucune conscience, quand j’étais enfant: parfois le bonheur se défile sous nos yeux sans que nous nous en apercevions. Souvenirs sortis de leur long sommeil comme pour me faire comprendre que malgré le temps qui passe, mon moi du passé et mon moi du présent ne font qu’un: quand je dis:  »Le bébé que vous voyez sur cette photo, c’était moi, quand j’avais 8 mois », j’affirme l’identité de mon moi malgré les cicatrices laissées sur mon corps par les griffes du temps. Un constat cependant: nous avons tendance à ne garder de notre passé que les bons souvenirs qu’en plus nous habillons des plus beaux habits: pour la sérénité de l’âme qui attend le fatidique moment? Et puis, les souvenirs embellis ne contribueraient-ils pas à justifier, à tort ou à raison, ce pour quoi nous vivons? Les moments de bonheur intense ne donneraient-ils pas un sens à notre vie?

Quand j’étais un jeune garçon, j’étais peu perméable à la chose éducative et culturelle, plus enclin à l’école buissonnière qu’aux cours de géographie ou d’histoire où je m’ennuyais ferme. Si je devais choisir, je dirais que je préférerais mille fois la géographie à l’histoire. Mais, précisons-le tout de suite, il s’agissait d’une géographie strictement locale, voire extrêmement localisée c’est-à-dire limitée à la région où ma famille avait élu domicile. Rien d’anormal: cette région était mon domaine de chasse. En effet, je méprisais les jouets que les amies de ma mère se croyaient obligées de me donner à l’occasion d’une visite. Ils étaient sans intérêt pour moi, car dépourvus de touche personnelle, surtout quand je les comparais aux jouets que je fabriquais moi-même à la sueur de mon front comme, par exemple, mes billes. Produits transformés (à la main par frottement sur des courts de tennis en béton) dont la matière première était fournie gracieusement par la nature sous forme de cailloux. Billes dont les moins belles étaient destinées au troc. Troc effectué avec mes copains sous une table tout au fond de notre salle de classe, à l’abri du regard du maître d’école. Troc enfin destiné à enrichir mon patrimoine d’une grande variété de billes.

2 octobre 2013
par Stefanie
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Fair Fashion et la naissance de la boutique Soie Essentielle

Le site soie-essentielle.com aura 1 an à la fin de l’automne. Il est donc grand temps de faire ce petit retour en arrière que je vous avais promis, et vous raconter le début de mon aventure dans le monde de la mode solidaire.

Se reconvertir quand on a un doctorat en biologie cellulaire et qu’on veut quitter le monde de la science n’est pas chose aisée. Pas en France du moins. Lorsqu’un ami me propose de me lancer avec lui dans l’aventure de la création d’entreprise, je saute sur l’occasion. Ce premier projet de boutique en ligne me permet de développer mes capacités de développeur web et aussi de découvrir les mampreneurs, cette association de mamans entrepreneurs pleines d’énergie et de créativité. Ces rencontres font germer en moi l’envie de créer ma propre boutique en solo. Une envie qui reste très vague, jusqu’au déclic.

En 2010, mes parent partent à la (re)découverte du Vietnam. C’est pays d’origine de mon père, mais il n’y a pas mis les pieds depuis plus de 60 ans. Avant de partir, mes parents proposent de nous ramener des vêtements faits sur mesure. Ils ont trouvé l’adresse d’un atelier textile équitable sur Saïgon, répertorié par le guide du routard, chez qui on peut commander par mail à l’avance et chercher sur place le colis. J’opte pour un ensemble tunique (Ao Daï) plus ou moins traditionnel.

 

ao dai soie

C’est donc à leur retour en France que je découvre le travail de qualité de Fair Fashion. Mais surtout, je découvre aussi les sacs à main que ma mère à choisi sur place pour mes belles-filles, en coton décorés de mignonnes petites sandales en soie traditionnelle. J’ai presque entendu le //TILT!!// dans ma tête. Solidarité, mode, qualité, vivacité, tout devenait une évidence. J’avais trouvé mon produit: des accessoires de mode en soie. Soie du Vietnam, soie cévenole. C’était comme un puzzle qui se mettait en place. Faire le lien entre mes origines asiatiques et ma région d’adoption, ici , au pied des Cévennes, où tout rappelle encore l’âge d’or des filatures de soie.

 

Fair Fashion Vietnam, atelier de fabrication textile et ONG

Fair Fashion est alors devenue mon premier fournisseur. Ce n’est pas une entreprise comme les autres. Soutenue par l’ONG Alliance anti-trafic, les femmes qui y sont formées et qui y travaillent ont souvent été sauvées d’une vie d’esclavage.

Alliance anti-trafic (AAT) est une organisation de lutte contre l’exploitation sexuelle des femmes et des enfants en Asie du sud-est. AAT utilise une approche holistique pour s’attaquer au problème sur tous les plans: faire de la prévention grâce à des campagnes d’éducation, secourir les femmes et enfants enlevés par les trafiquants avec l’aide des forces de police, les rapatrier, les réinsérer dans la société grâce à un suivi psychologique et l’enseignement d’un métier, parfois les réintégrer dans leurs familles – et, non,ça ne va pas de soi, quand on sait que souvent, ce sont leurs familles qui les ont vendues…

 

Alliance Anti trafic

Les personnes secourues par AAT ont le choix du métier qu’elles souhaitent apprendre. Si ce choix se porte sur la confection textile, elles sont alors formées et employées par Fair Fashion. celles qui souhaitent développer leur propre activité par la suite sont aidées par l’ONG.

Fair Fashion Vietnam

Fair Fashion c’est:

  • un salaire équitable, équivalent à 3 fois le salaire moyen au Vietnam.
  • une entreprise solidaire, tous les bénéfices sont reversés au projet social de lutte contre la traire des femmes et des enfants
  • une entreprise sociale, qui garantit de bonnes conditions de travail et encourage la créativité

Mais aussi:

  • un styliste primé au niveau national
  • un modèle pour l’entrepreneuriat Vietnamien
  • des revendeurs dans le monde entier, de la collection Fair Fashion ou de marques de jeunes designers

 

Soie Essentielle

Une fois l’idée en tête, j’ai très rapidement passé une première commande de sacs à main chez Fair Fashion, et commencé à faire des marchés d’artisanat, marchés de Noël et ventes privées. Au final je ne propose pas que de la soie, j’ai aussi élargi mes recherches et trouvé d’autres fournisseurs. Je propose même des bas de soie fabriqués à 15 km de chez moi. Un point reste sur, tout mes fournisseurs ont une démarche solidaire, ou font fonctionner l’industrie locale.

 

sacs à main éthiques

 

En parallèle, j’ai créé ma boutique en ligne soie-essentielle.com. Mon entreprise est un peu un one woman show. J’ai tout fait toute seule de A à Z, utilisant juste les conseils précieux de mes amies mampreneurs et des intervenants à nos « mamcafés ». C’est ce qui me permet de respecter la charte Fair Fashion et de proposer des tarifs équitables pour le client aussi: ce que je ne dépense pas en prestations web design, marketing, communication, je n’ai pas besoin de le faire payer à l’acheteur. Mais c’est pourquoi aussi j’ai besoin de vous les internautes, si cette démarche vous touche un peu, faites connaitre le site autour de vous! Merci.

20 septembre 2013
par Stefanie
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Fabrique ton propre sac à main Hermès… en papier

Je viens de découvrir ce sac à main Hermès à faire soi-même en papier. Bon d’accord, ça date un peu,  d’ailleurs on ne le trouve plus sur le site officiel, mais tant pis, si je suis passée à côté depuis 5 ans, je ne suis peut être pas la seule, et puis c’est quand même un modèle indémodable!

Il s’agit d’une version papier (ou plus exactement d’une version électronique à imprimer et construire soi-même) du célèbre modèle propulsé sur le devant de la scène par Grace Kelly, et qui porte son nom. Le sac à main en papier, un projet sympa pour le weekend, non?

Pour toutes celles qui ne peuvent s’offrir ceci:

 

 

le sac Kelly

 

Il y a cela – « je le veux, je l’aurai » :

Sac Kelly papier

 

 

Pour télécharger les fichiers à imprimer, cliquez sur les images ci-dessous. La version vierge pour pouvoir donner libre cours à son imagination, ou au choix, plusieurs designs différents. Evidemment sur du A4, ça fera un tout petit sac à main… mais rien ne vous empêche de l’agrandir, le reproduire sur du papier plus grand et plus résistant, et le customiser à mort.

 

 

Sac Kelly papier vierge

Le sac à main tout blanc à décorer soi-même

Sac Kelly Norma

Sac Kelly Norma

Sac Kelly Pandora

Sac Kelly Pandora

Sac Kelly Alice

Sac Kelly Alice

Sac Kelly Denis

Sac Kelly Denis

Sac Kelly Fleur

Sac Kelly Fleur

Sac Kelly Jerome

Sac Kelly Jerome

Sac Kelly Grégoire

Sac Kelly Grégoire

 

 

Et au passage, si vous avez un peu de temps, le site d’Hermès vaut le détour. Vous y trouverez entre autre la pochette Jigé à reproduire en papier, dans la catégorie surprise :)

 

16 septembre 2013
par Stefanie
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Bonne rentrée! Petit retour sur l’été de votre boutique d’accessoires fun et solidaires

La rentrée c’est bien passée pour vous? Quelques nouvelles de Soie Essentielle, qui ne s’est pas arrêtée, malgré le peu de news. Ce silence virtuel provient d’une période printemps-été ont été bien remplie sur le plan concret. Petits marchés, ventes privées et stands de démonstration, voici en photo les accessoires de Soie Essentielle en vadrouille.

 

Le 18 juin, la soirée annuelle des mampreneurs Languedoc Roussillon s’est agrémenté d’un petit salon pour faire découvrir au public les talents des mamans entrepreneurs. Une très bonne soirée de réseautage ou nous avons pu découvrir l’excellente vidéo de Cécile « elleveutoo » et les magnifiques photo de Laurence « Laurence Alcan photographie » sur les mampreneurs. L’occasion pour moi de sortir mon áo dài (tunique vietnamienne) en soie, fabriquée sur mesure par un de mes fournisseurs. Merci d’ailleurs à Laurence pour cette photo, de loin la meilleure de toutes mes photos de stands!

 

Laurence Alcan photo

Le stand Soie Essentielle au salon des Mampreneurs Languedoc-Roussillon 2013. Photo Laurence Alcan photographie

 

 

Le 2 juillet, c’était au bord d’une piscine, à l’occasion des 10 ans du domaine viticole Clos Sorian, dans le très beau gîte des Garrigues Mas Cazal Séquier. Un des premiers weekends de beau temps après un printemps froid et pluvieux ou nous avons pu déguster des grillades accompagnées de bon vin.

 

Mas de Cazal Séquier

Vente privée pour les 10 ans de Clos Sorian au mas de Cazal Séquier.

 

Rosé Flavie Clos Sorian

Pas le pire des endroits pour travailler un dimanche

 

 

Le 19 juillet, une petite vente privée Soie Essentielle, Poussin Voyageur et C. Craff s’est organisée Au Chapeau Thé, un salon de thé bien gourmand situé à Lavérune. Lieu idéal pour une séance de shopping et gourmandise. Une expérience qui va sûrement se renouveler, restez connectés pour ne pas rater la prochaine!

 

Poussin Voyageur

Poussin Voyageur – articles pour sorties avec les enfants

C. Craff

Mode rétro par C. Craff

Chapean Thé

Le stand Soie Essentielle déborde! au Chapeau Thé

 

Puis il y a eu les mardis de l’été à Ganges, des animations en nocturne pour faire vivre les différents quartier de la ville. Je tiens à remercier le personnel du restaurant le Vietnam à côté duquel j’étais placée, et qui a été jusqu’à m’installer une table derrière mon stand pour que je puisse manger (très sympa leur assiette garnie) confortablementsans rater de client! Et vu que je vends des sacs et écharpes qui viennent du Vietnam, ça tombait bien.

 

mardis de l'été

Les mardis de l’été, Ganges

 

Des vacances bien méritées ont suivi, histoire de revenir chargée à bloc pour une rentrée tonique!

Au programme: un marché artisanal le 6 octobre à Brissac, une vente privée dans l’atelier d’une artiste courant novembre, et un second acte de « shopping et gourmandise » avant les fêtes. Et n’oubliez pas que si vous êtes dans la région Montpelliéraine,  vous pouvez faire venir Soie Essentielle chez vous pour un après-midi ou une soirée entre copines et gagner ainsi des bons d’achat.

 

 

21 mai 2013
par Stefanie
2 Commentaires

Biographie d’un sac à main par Dominique, mampreneur écrivain conseil®

Bonjour !

C’est avec plaisir que j’ai répondu aux questions de Stefanie à propos de cet objet typiquement féminin qu’est le sac à main. En effet, le mien me suit partout et sans lui, je suis perdue !
Je m’appelle Dominique Buirey et je suis écrivain conseil® et biographe. Mon métier consiste à rédiger ou corriger toutes sortes de documents écrits personnels ou professionnels tels que lettres, articles, dossiers, plaquettes, contenus de site Web, etc… J’accompagne également les particuliers dans l’élaboration de leur biographie et la mise en forme de leurs souvenirs ou récits privés. En créant Plume & gribouilles, j’ai fait le choix de développer ma propre activité professionnelle tout en restant présente un maximum auprès de mes deux enfants.
Comme Stefanie, je fais partie du réseau Mampreneurs, et lorsqu’elle a évoqué la série qu’elle souhaitait réaliser sur ce thème, je me suis sentie concernée.
Mon sac à main, avec ce qu’il contient, est en effet l’accessoire qui ne me quitte jamais ! Je vous laisse découvrir ces liens si particuliers qui nous unissent…

 

Plume et Gribouille

 

Ton tout premier sac à main (ou le premier dont tu te souviens)?
Pour être honnête, je ne me souviens pas de mon tout premier sac à main. Le plus ancien dont je me rappelle était un sac cabas en cuir marron, que j’ai beaucoup utilisé au lycée. C’était un cadeau de mes parents et il était assez grand pour contenir mes cours… ainsi que divers objets qui m’étaient bien sûr indispensables.

 

Ton sac du moment ?
En ce moment, j’ai un sac en cuir marron (un autre !), de la marque San Marina, que j’aime beaucoup. J’avais craqué un jour en le voyant dans une vitrine mais n’avais pas pu l’acheter, à mon grand regret, car la caisse enregistreuse du magasin était en panne. Ce n’était pas mon jour de chance… Très déçue, je l’avais décrit si précisément (et sans doute avec tant d’insistance !) à mon mari qu’il l’a retrouvé et… me l’a offert.

 

sac actuel

 

Ton favori de tous les temps ?
Mon préféré était un sac besace Esprit noir et gris auquel je tenais beaucoup. Malheureusement, il était tellement joli qu’un jour, en vacances, une personne peu scrupuleuse l’a remarqué et… l’a emporté avec elle avec tout son contenu… J’espère qu’elle en fait bon usage !
De toutes les matières, celle que tu préfères ?
Quand je pense aux différents sacs qui m’ont accompagnée au fil du temps, je crois que j’ai un faible pour ceux en cuir. Cela ne m’empêche pas toutefois de me laisser aller aux coups de cœur, au gré des fantaisies qui attirent mon regard et ma sensibilité. J’ai notamment un faible pour le rose vif et les fleurs… # message subliminal #

 

matière préférée

 

Plutôt fidèle ou plutôt volage ?
Cela dépend des périodes… Actuellement, je suis plutôt fidèle à mon chouchou du moment, mais il m’arrive parfois de lui préférer un autre sac en fonction de l’activité que j’ai prévue (bandoulière pour une balade, petite pochette pour une soirée ou un rendez-vous professionnel par exemple).

 

Que caches-tu au plus profond de ton sac ?
Oh, plein de choses… Très pratique, mon sac est constitué de nombreuses poches qui me servent à le compartimenter. C’est la raison pour laquelle lui et moi nous entendons si bien ! En qualité de Mampreneur qui se respecte, je transporte toujours beaucoup d’objets avec moi. Grâce à l’organisation de mon sac, chaque poche a théoriquement sa propre fonction :
une première, la plus petite, facile d’accès, est celle de mon téléphone,
une deuxième me sert à ranger mes clés,
portefeuille et chéquier en occupent une troisième,
une quatrième est réservée à mon activité professionnelle avec bloc-notes, stylo, cartes de visite et agenda
une cinquième contient le bazar des enfants : bouteille d’eau, barrettes, chouchous, lunettes de soleil, mouchoirs en papier et l’incontournable tube d’arnica.
De cette façon, (enfin, en règle générale), je trouve très vite ce dont j’ai besoin !
Par respect pour les lectrices (et lecteurs) de ce billet, je n’évoquerai que très rapidement les objets hétéroclites et parfois indescriptibles qui ont élu domicile tout au fond de chacune des poches, à ma grande surprise : confettis, billets de tombola, jeton de Caddie, magazine, dessin de ma fille plié en éventail, dessin d’un enfant que je ne connais pas qui l’a offert à ma fille, morceau de papier rose, capuchon de stylo, crayons de couleur, mètre ruban (?), innombrables tickets de caisse et… quelques centimes égarés.

 

Dans le sac à main

Merci Stefanie : cet article me permet de faire du tri et d’enfin comprendre pourquoi mon épaule droite est souvent endolorie !